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lucal2228

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Forum: Montreal CanadiensMar. 24, 2022 at 8:25 p.m.
Forum: Montreal CanadiensFeb. 2, 2022 at 10:36 a.m.
https://theathletic.com/3106665/2022/02/02/the-canadiens-path-forward-new-gm-kent-hughes-outlines-how-the-next-eight-months-could-go/

Hughes parle de reconstruction, mais pas au sens de tout raser comme l’ont fait Arizona ou Buffalo pour espérer des bénéfices à long terme : « On ne va pas échanger tous les contrats à long terme, tous les joueurs dont le contrat les amènent dans la trentaine. C’est irréaliste à l’heure actuelle ».

Ce n’est pas non plus un retool où l’on cherche des bénéfices à court terme : « au fil du temps on va pratiquer un style de jeu qui est le fun à jouer […] Quelqu’un m’a posé une question (sur) les joueurs et le style de jeu. Vous ne pouvez pas avoir un entraîneur qui veut jouer d’une certaine façon si vous n’avez pas les joueurs pour jouer (ce style). Donc ce n’est pas nécessairement un plan d’un an ».

Plutôt, c’est sur un moyen terme qu’il veut redresser l’équipe. Les actifs qu’il rechercherait dans une transaction plaide en ce sens : « toutes choses étant égales par ailleurs, si on pouvait obtenir le 13e choix du repêchage de cette année, ou le 13e choix de l’année dernière, ou celui d’il y a deux ans, on prendrait le gars d’il y a deux ans, il est plus proche d’être prêt ».
Il sait qu’il doit faire avec des joueurs malheureux présentement, mais il rappelle que cela a fait partie de son travail tout au long de sa carrière : « les clients qui sont heureux ne m’appellent pas. On passe donc la plupart de notre temps avec des gars qui sont malheureux. Je dirais qu’on passe 90 % de notre temps avec 10 % de nos clients. En m’avenant ici, c’est probablement 100 % et non 10 % qui sont malheureux ».

Sur le repêchage, Hughes est plus ouvert à améliorer son rang de sélection en misant sur la qualité de ses sélections plutôt que sur la quantité, comme semblait prioriser Bergevin :
« Si c’était juste des dards sur une cible, on ne dépenserait pas autant d’argent pour une équipe de recruteurs, et je pense qu’on devrait en dépenser plus! Il y a un élément d’incertitude dans le repêchage, c’est certain. Mais dans le domaine (de la représentation des joueurs), l’incertitude est bien plus grande. On a recruté des enfants de 14-15 ans, et on n’a jamais eu l’avantage de les interviewer et de décider si on voulait les représenter ».
« Alors qu’ici, ils passent des tests psychologiques, ils ont toutes sortes de choses qu’ils appliquent aux joueurs admissibles au repêchage. Alors, non, je crois en la possibilité d’identifier, de cibler et de choisir les bons joueurs. »

Sur de possibles transactions, Hughes n’exclue pas d’échanger un joueur contre rien du tout question de libérer de la masse salariale : « je pense que dans le sport d’aujourd’hui, l’argent c’est tout ».
Sur l’acquisition de joueurs autonomes, Hughes dit vouloir « vendre une vision » et dit pouvoir être créatif dans la manière de structurer les contrats, question d’attirer les joueurs peu enclins à signer à Montréal pour des questions financières : « J’ai fait ça pendant toute ma carrière, la planification fiscale et toutes sortes d’autres choses pour minimiser ces problèmes-là. Ils sont disponibles de toutes sortes de façons ».

Il sait aussi que de bonnes signatures surviennent souvent quand le train des premières journées est passé : « Typiquement, il y a d’assez bonnes aubaines à l’autre bout, parce que les choses se produisent très rapidement. Et puis, en l’espace de 48 heures, tout devient très silencieux, croyez-moi. On appelle du monde et ils sont comme, “okay, c’est beau, arrêtez de nous appeler!” »